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Déjà obligatoire dans les écoles, crèches ou encore collèges et lycées, la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) devient une obligation légale pour tous les établissements recevant du public (ERP) à partir du 1er janvier 2023.
De plus, la mesure du taux de CO2 se généralise dans les espaces de travail afin de garantir une atmosphère de qualité. Ces problématiques, déjà existantes, ont été mises en avant à la suite de la pandémie de Covid-19.
De nombreux outils de surveillance de la qualité de l’air sont présents sur le marché. Cet article vous explique pourquoi et comment il est important de bien s’équiper.
Pourquoi mesurer le taux de CO2 ?
Polluants intérieurs, transmission de virus, comme la Covid 19, fatigue et perte de concentration, maladies respiratoires sont les effets d’une mauvaise aération auxquels nous sommes quotidiennement exposés.
C’est pourquoi, la qualité de l’air intérieur est un enjeu pour des raisons à la fois sanitaires, sociales et environnementales. Elle doit s’intégrer dans vos démarches de prévention des risques professionnels.
La QAI dépend donc des actions que vous allez prendre et des outils que vous allez mettre en place pour sensibiliser les personnes aux effets de la pollution de l’air.
- - Mesure à lecture directe du taux de CO2
- - Evaluation annuelle des moyens d’aération. 1ère évaluation à réaliser au plus tard en 2024.
- - Réalisation d’un autodiagnostic de la qualité de l’air intérieur (tous les 4 ans).
- - Mesure des polluants intérieurs à chaque étape clé de la vie du bâtiment.
- - Elaboration d’un plan d’actions correctives suivant les résultats des évaluations et diagnostiques.
Comment surveiller et mesurer la qualité de l’air avec des capteurs ?
L’avantage d’un capteur est qu’il permet de répondre à deux problématiques qui sont : surveiller la qualité de l’air ainsi qu’optimiser les dépenses énergétiques des bâtiments.
Prenons l’exemple de la mairie d’Hillion :
Projet : Améliorer la qualité de l’air des écoles de la ville pour préserver la santé des enfants et des enseignants.
Moyens mis en œuvre : La pose de capteurs discrets et sans-fil dans plusieurs classes de 2 écoles. Les données des capteurs sont collectées par des bornes (une par école) et envoyées dans le cloud afin d'avoir une vision globale des indicateurs remontés.
Résultats : L'analyse de ceux-ci a permis de mettre en évidence un dysfonctionnement dans le système de ventilation (VMC) qui empêchait la bonne régulation du taux de CO2 dans les classes concernées.
A quoi ils servent et comment les utiliser ?
Le capteur connecté est un outil de gestion facilement utilisable que ce soit par des particuliers, des professionnels, des collectivités et des associations. Il existe des capteurs fixes, autonomes et certains sont compatibles pour une utilisation nomade.
Spécificités : Un capteur fiable doit posséder la technologie NDIR (non dispersive infra-red) et doit pouvoir être étalonné manuellement par l’utilisateur. De nombreux capteurs sont disponibles sur le marché avec un usage diversifié permettant de mesurer la température, le taux d’humidité/hygrométrie, le taux de CO2 ainsi que la pression atmosphérique. Vérifiez bien que votre capteur permet de mesurer à lecture directe le taux de CO2.
L'appareil est placé entre 1 mètre et 2 mètres de hauteur, loin des entrées et sorties d'air, y compris des portes ou fenêtres ouvertes. Il n'est pas placé dans l'écoulement d'air entre les ouvrants, ni à proximité immédiate de la bouche d'une personne.
Le capteur permet la supervision des installations de chauffage ou la ventilation et l’air conditionné. Il permet d’estimer si l’aération des lieux est suffisante ou pas et si le système de ventilation fonctionne correctement.
Les taux à retenir :- Un taux inférieur à 800ppm de CO2 traduit un renouvellement de l’air suffisant.
- Un taux supérieur à 1500ppm de CO2 traduit un renouvellement de l’air insuffisant.
En plus de surveiller la qualité de l’air de vos espaces clos, le capteur vous donne l’occasion de maîtriser les coûts de fonctionnement et de faire des économies d’énergie ; de vérifier si vos bâtiments sont aux normes et le cas échéant de réaliser des travaux d’amélioration.
Bonnes pratiques et recommandations :
Afin d’optimiser la performance des détecteurs, il est important de respecter certaines préconisations. La qualité de l’air repose sur une bonne utilisation de la ventilation mécanique et de l’aération naturelle.
- Aérer quotidiennement toutes les pièces au moins 10 min après une réunion ou à chaque pause de chaque demi-journée.
- Vérifier le système de ventilation
- Nettoyage régulier des filtres, des bouches d’extraction
- Entretien des équipements de ventilation
- Ne pas boucher les entrées d’air
- Respecter les normes légales de ventilation
Le capteur connecté : collecter c’est bien mais analyser c’est mieux !
Nous avons vu plus haut l’utilité des capteurs, mais associés à une plateforme digitale, les données sont analysées en temps réel pour pouvoir ensuite mettre en place des actions d’amélioration.
Il existe 3 méthodes pour accéder à vos données :
- Connexion bluetooth du capteur à votre smartphone via une application gratuite qui permet de consulter l’historique des mesures.
- Une base radio (3km de portée) qui collecte et stocke les données issues de plusieurs capteurs dans un bâtiment.
- Une application cloud de supervision à distance qui permet de centraliser la gestion d’une flotte de capteurs (≃100) dans un établissement.
A titre d’exemple, la plateforme Wispeek récupère et exploite les données de vos capteurs. Vous pouvez consulter vos informations sur votre smartphone, tablette ou ordinateur pour une supervision à distance.
- Tableau de bord de suivi en temps réel
- Collecte de données des capteurs en multisite
- Notification de dépassement des seuils autorisés
- Sauvegarde automatique des données
- Prise en main rapide et intuitive des équipements et du logiciel
Soucieux de mettre en place des dispositifs pour surveiller la qualité de l’air de vos espaces intérieurs c’est l’occasion alors de s’équiper de solutions connectées innovantes. Grâce au capteur et sa solution logicielle, il est plus facile de relever en temps réel les données pour améliorer le confort des personnes, assurer un espace de travail sain et réduire les risques de pertes énergétiques.
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